24 août : le retour : Irùn-Paris, fin du périple
Le lendemain, nous partons à 6h00 pour prendre la première navette Irùn-Hendaye. En partant si tôt on met toutes les chances de nôtre côté pour changer nos billets et trouver des places dans un TGV pour Paris. A Hendaye, on s'adresse à une jeune guichetière : tous nos espoirs reposent sur elle. Après lui avoir expliqué la situation un peu complexe (billet congés annuels de Ronan impossibles à modifier : "SNCF, à nous de vous faire préférer le train"), elle nous annonce d'abord une possibilité pour un TGV à 17h00. Cinq minutes plus tard, ça ne marchait plus pour le train de 17h00, ce qui repoussait au lendemain (désespoir). Encore 5 minutes plus tard, elle trouve sur son ordinateur… 2 places libres dans le TGV de 10h00. Ce n'est pas très intéressant finalement, mais rendez-vous compte que 2 personnes ont annulé leurs places dans le train de 10h00, pour prendre celui de 17h00…et ont effectué cette opération à 6h30 du matin. Les larmes (de joie) aux yeux nous regardons Jennifer (c'est la guichetière) imprimer nos billets de retour, qui ne nous ont presque rien coûté en plus. Nous prenons la navette Hendaye-Saint Jean-de-Luz.
Nous avons encore 2 bonnes heures à patienter à Saint Jean-de-Luz mais on n'est plus à ça près. Pour fêter notre retour dignement on commande thé, café, des tartines et de la confiture. C'est bizarre de se dire qu'on sera à Paris dans l'après-midi. Quand on s'installe enfin dans le TGV, il n'est pas plein du tout, mais il s'est arrêté à plein de gares et s'est vite totalement rempli. Nous étions assis dans un compartiment tellement plein comme un œuf que le contrôleur a tenté de venir 2 fois, mais il a renoncé : effectivement, il aurait dû enjamber des sacs, valises, skates, poussettes, chiens, et ne pas se prendre les pieds dans les jambes des voyageurs.
Victoire, on est enfin dans le train.
Ensuite, pas grand-chose à dire, 5h00 de train ce n'est jamais palpitant… On s'est ruinés pour manger un sandwich et un yaourt à la voiture-bar, on a dormi, on a eu des fourmis dans les jambes, le train s'est arrêté un quart d'heure en pleine voie à cause d'un problème électrique, la routine quoi.
Et enfin… Paris-Montparnasse! Fin de l'aventure. Comme on est rentrés plus tôt, je n'ai que mes affaires de randonnée, j'ai dû acheter un jean et des baskets. Nous clôturons nos "vacances" par des expos et du cinéma… Et une visite à Emilie, Tibo et Olivier, nos amis de la capitale qui ont subi en premier le récit détaillé de notre passage sur le Camino del Norte…